Simone et Jean-Charles, deux lorrains, avait prévu de se marier le 18 Janvier. Tout était prêt : la mariée, vêtue d'une magnifique robe, et joliment coiffée était accompagné de son futur époux, très élégant dans son nouveau costume. Famille, amis, témoins, tous étaient venus, élégamment vêtus pour ce jour inoubliable. La salle de réception avait sans doute était choisie avec grand soin et décorée avec le plus grand soin.

Surexcités et pressés, ils sont arrivés avec dix minutes d'avance devant les portes de la mairie de Vandoeuvre lès Nancy, en Meurthe et Moselle. Comme les portes étaient fermées, les futurs époux ont frappé jusqu'à ce que le gardien vienne ouvrir. C'est alors, et avec le plus grand étonnement, qu'ils apprennent qu'aucun mariage n'est prévu ce samedi 18 janvier, et d'ailleurs, que les bans n'étaient pas publiés. Comment une erreur de la mairie de Vandoeuvre peut gâcher ce qui devait être le plus beau jour de la vie de Simone et Jean-Charles ?

L'adjoint au maire refuse catégoriquement de les unir dans la mesure où les bans ne sont pas publiés. Mais il les invite à faire malgré tout la fête dans leur salle de réception et les convoque le lundi suivant pour revoir la situation.

Ils feront la fête, enfin, s'il l'on peut dire, car une fête de mariage sans mariage, c'est un peu faire les démarches à l'envers. Mais impossible de tout annuler, le DJ, le photographe, le restaurant ou le traiteur, tout est prévu. Sans compter ces nombreux invités dont certains ont sans doute fait de nombreux kilomètres pour assister à la cérémonie.

Lundi 20 janvier, les fiancés se présentent donc à la mairie, dès l'ouverture, pensant qu'une nouvelle date serait fixée. Finalement, l'adjoint marie Simone et Jean-Charles immédiatement, en cinq minutes. Comme les fiancés se sont présentés seuls à la mairie, ce sont deux secrétaires qui ont été choisies comme témoins. Les mariés déplorent qu'aucune autre date n'est été prévue afin que les témoins soient ceux initialement choisis et que la famille soit présente. Par ailleurs, aucune photo n'a été prise pour immortaliser cet instant qui est unique mais pas dans le sens que les mariés auraient voulu.

La version de l'adjoint diffère un peu. Celui-ci a contacté une radio pour donner son point de vue. Il précise que la mairie a immédiatement reconnu son erreur. Qu'il ne s'explique pas pourquoi ce mariage a été rayé du registre des prévisions de mariage. Et comme l'affichage a été retiré, la loi prévoit la non célébration du mariage. Il invite les fiancés à choisir une autre date. Mais ceux-ci ont une contrainte calendaire du fait de leur voyage de noce prévu la semaine d'après. C'est à leur demande que le mariage a eu lieu immédiatement après avoir vérifié que l'affichage légal avait bien eu lieu précédemment mais retiré après les délais officiels.

Tout est bien qui fini bien. Mais heureusement que les mariés n'avaient qu'une vingtaine d'invités, car çà aurait été plus compliqué à gérer avec deux cents invités et un mariage religieux dans la foulée.